Pourquoi le café est confronté à une crise globale 

Un article paru il y a quelque jours dans le Huffington Post est venu nous le rappeler. Bien que peu médiatisée en France, la crise mondiale de grande ampleur que traverse la filière du café pourrait avoir des répercussions très concrètes sur notre quotidien.

Cerises de café

La crise que traverse le marché du café est intimement liée au développement, depuis quelques années, d’immenses exploitations intensives. Ce phénomène est particulièrement visible au Brésil et au Vietnam : ces deux pays représentent à eux deux près de la moitié de la production mondiale de café.

Depuis le début de l’année 2018, le prix de la livre d’arabica dépasse rarement les 1 dollar la livre (soit 2,25 €/ kg). Les petits exploitants sont les premiers à souffrir de cette crise qui les maintient dans des conditions économiques insoutenables. Aujourd’hui, 60% d’entre eux vendent leur production à perte et de plus en plus sont contraints d’abandonner leur activité.

La crise est aussi environnementale : la disparition des petites productions, la déforestation et les maladies affectant les plants font que 60% des variétés de caféiers sauvages sont menacées d’extinction. L'offre de café pour le consommateur pourrait alors réduire drastiquement.

Les variétés cultivées en montagne sont particulièrement menacées. Pourtant, ce sont les plus qualitatives. En effet, une altitude élevée ralentit la croissance du grain de café et lui confère une densité supérieure et un profil aromatique plus complexe.

Comme le rappelle la Fairtrade Foundation sur son blog, la sortie de crise ne peut émaner que de consommateurs avertis qui favoriseront des modèles plus durables et rémunérateurs pour le producteur.

2 commentaires

  • Avec plaisir 😊

    Raphaëlle de Kaffa
  • Article super intéressant j’attends les prochains avec intérêt ! :)

    Laure F.

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